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    La grève s’étend cette semaine, dans le secteur pétrolier, alors que les cheminots observeront à nouveau deux jours de grève mercredi et jeudi. Jeudi 26 mai, sera aussi une grande journée de grèves et manifestations à travers tout le pays. Le 19 mai dernier, alors que la journée avait encore conforté la mobilisation après pourtant trois mois d’actions, les confédérations syndicales FO et CGT, et les organisations syndicales FSU, Solidaires et, pour les étudiants et lycéens, UNEF, FIDL et UNL, ont aussi lancé une journée nationale de grève interprofessionnelle et de manifestation à Paris le 14 juin.

     

    Pour lire la déclaration de le C E confédéral

    http://www.force-ouvriere.fr/declaration-de-la-commission-executive-confederale-de-force-5072

     

     

    Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO, a clairement indiqué que si les salariés « décident de poursuivre le mouvement, on le soutiendra. »

    Dans leur communiqué commun, les syndicats opposés à la loi Travail en appellent solennellement au Président de la République, alors que le texte poursuit son parcours parlementaire (il sera examiné au Sénat du 13 au 24 juin), réaffirmant leur détermination pour que la loi préserve notamment « la hiérarchie des normes, élément protecteur pour tous et toutes les salarié-es. »

     

    Pour lire le communiqué intersyndical

    http://www.force-ouvriere.fr/communique-cgt-fo-fsu-solidaires-unef-unl-fidl-5074

     

    Hiérarchie des normes : le premier ministre se contredit

    Le premier ministre, qui avait accusé les syndicats FO et CGT de vouloir « attiser les inquiétudes » dans le secteur du transports routiers, et affirmait que « sauf accord de branche signé par une majorité des organisations syndicales, les heures de conduite supplémentaires des routiers resteront payées 25% de plus », s’est attiré une sévère réplique de Jean-Claude Mailly : « Je ne sais pas si le Premier ministre a lu le projet de loi », lui a t-il répondu rappelant que le verrou de la majoration des heures supplémentaires à 25% par les accords de branches, tel que prévu dans le droit actuel, était mis en cause par le projet de loi Travail. Et de lancer : « Alors s’il est pour la loi actuelle, qu’il ne la change pas ! Car demain, avec le projet de loi tel qu’il est, même s’il y a un accord de branche, une entreprise pourra déroger. »

    Les routiers gagnent l’exemption mais...

    D’ailleurs ce week-end, face à la mobilisation des routiers, le gouvernement a finalement dû concéder qu’il pourrait exonérer la branche de l’application de la loi Travail, démontrant, s’il en était encore besoin, le danger qu’elle représente... mais qui demeure dans tous les autres secteurs. Sachant, qui plus est, que circonscrite au temps de travail dans un premier temps, la suppression du principe de faveur ne manquerait pas de frapper progressivement tous les droits des salariés.

    Afin d’amplifier la mobilisation interprofessionnelle, les syndicats ont décidé également de mettre enplace une grande votation dans les entreprises et administrations.

     

     

    Consulter le dossier complet sur le site confédéral :

     http://www.force-ouvriere.fr/dossier-loi-travail?debut_articles=20#pagination_articles


  • 19 mai : pari gagné !

     

    Alors que le gouvernement et les médias dominants misaient sur l'essoufflement de la mobilisation, nous avons été plus nombreux à Lille aujourd'hui qu'avant hier, faisant la preuve que notre détermination à obtenir l'abrogation de la « loi Travail » est intacte.

    Le président « droit dans ses bottes » ne s'essuiera pas les pieds sur les manifestants !

    Alors que l'état policier instauré sous couvert d'Etat d'urgence et les chiens de garde médiatiques misaient sur le pourrissement des défilés infiltrés par des « casseurs » et l'intimidation des manifestants par la tension dans les cortèges et les provocations policières1, nous avons défilé dignement, sans heurts et sans débordements, scandant ensemble les mêmes slogans, interpellant les passants et les curieux amassés pour voir le défilé.

    Nous étions forts d'être ensemble, solidaires, réunis dans un même combat, une même revendication : par le retrait de la loi El Khomri, mettre un coup d'arrêt aux contre-réformes régressives qui s'enchaînent depuis 2003 et détruisent méthodiquement l'édifice des droits et protections acquis de haute lutte au 20ème siècle.

    Le changement, c'est maintenant, dans la rue, qu'il peut avoir lieu. Continuer à user librement et sereinement de notre droit à manifester, c'est possible ! Se mobiliser pendant plus de deux mois, contre une loi inique, illégitime et qui fait l'unanimité contre elle, c'est possible !

    Aujourd'hui, nous avons rendu manifeste qu'obtenir le retrait de la loi est non seulement une possibilité, mais encore une nécessité.

    Nous appelons maintenant tous les acteurs de la contestation à prendre leurs responsabilités. Les salariés du public comme du privé en continuant à s'informer, à informer, à se réunir en heures d'information syndicale ou en assemblées générales pour décider la poursuite de la mobilisation. Nos représentants et dirigeants syndicaux en continuant, à tous les niveaux, à réaffirmer la revendication d'abrogation du texte, et en s'inscrivant pleinement et volontairement dans les actions décidées nationalement dans l'unité syndicale.

     

     

    1Jeudi 12 mai, à Lille, le cortège a été coupé en deux par la police. La queue s'est retrouvée bloquée au niveau de la rue nationale, la tête du cortège a fait demi-tour pour exiger que l'ensemble des manifestants puissent finir le parcours. Mardi 17 mai, dès le début de la manifestation, la police a tenté la même manoeuvre mais a dû reculer devant la détermination non-violente des manifestants criant, mains en l'air devant les policiers : « laissez-nous manifester ! »

     



     Le secrétariat de la section départementale du nord megaprojo-2.jpg


     SNFOLC

     03 20 52 49 18 / 07 86 12 16 62
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    254 Boulevard de L'usine CS 90022


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    Depuis des semaines, par centaines et centaines de milliers, les salariés, les jeunes sont mobilisés pour le retrait du projet de loi El Khomri. Le 31 mars, 1 200 000 ont manifesté. Bien plus ont fait grève.

     

    C’est un mouvement de fond : les salariés, les jeunes, veulent le retrait.
    Ils ne veulent pas lâcher. Ils veulent faire reculer le gouvernement et rien n’entame leur détermination, ni les manœuvres du gouvernement, ni ses tentatives d’enfumage, ni les provocations contre les jeunes...

     

    Ils s’appuient sur l’action commune des organisations FO, CGT, FSU, Solidaires, UNEF, FIDL, UNL qui appellent à amplifier le rapport de force pour le retrait du projet de loi El Khomri et ont décidé la grève interprofessionnelle le 28 avril.

     

    Le Comité confédéral national de FO, réuni les 13 et 14 avril, appelle à
    « réussir la journée de grève interprofessionnelle et de manifestations le 28 avril. Dès à présent, il appelle à l’organisation d’AG dans les entreprises et administrations pour assurer le succès de cette journée et discuter de la poursuite de l’action en particulier par la grève sur le seul mot d’ordre de retrait du projet de loi ».

     

    Voir les dangers de la réforme :

     

    https://www.youtube.com/watch?v=ba7TCPXdCLQ&feature=youtu.be

     

    Les organisations syndicales (CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL) réunies le 14 avril appellent à organiser des AG pour assurer le succès du 28 avril et décider de la poursuite de l’action.

     

    Avec la confédération FO, la FNEC FP‐FO appelle les personnels de l’éducation nationale, de la culture, de la formation professionnelle à participer massivement à la grève et aux manifestations le 28 avril aux côtés des salariés du public et du privé, aux côtés des jeunes.

     

    Elle appelle les personnels à se réunir en assemblées générales, dans les écoles, dans les établissements, dans les services administratifs, à la Culture, à l’AFPA.

     

    Il s’agit de décider, de préparer la grève, de rassembler la masse des personnels sur le retrait de la loi El Khomri. Obtenir ce retrait, contraindre le gouvernement à un recul, ouvrirait la voie à toutes les revendications urgentes.

     

    Et celles-ci sont nombreuses

     

    Abrogation de la réforme du collège :

     

    http://fo-snfolc.fr/Reforme-du-college-malgre-les-pressions-de-toutes-sortes-c-est-le-refus-qui-l

     

    Véritable revalorisation des salaires alors que l'accord PPCR va conduire à faire dépendre la progression de carrière des professeurs de l'évaluation du « vrai patron des EPLE », le chef d'établissement :

     

    http://www.fo-snfolc.fr/La-ministre-serait-bien-inspiree-de-ne-pas-ouvrir-a-nouveau-le-dossier-de-l

     

    Pour le salaire, la revendication de FO c'est toujours un rattrapage, qui exige une augmentation de 8 % de la valeur du point et l’attribution immédiate de 50 points d’indice supplémentaires. On est loin du compte !

     

    http://www.fo-fonctionnaires.fr/idea/details.aspx?i=3526

     

     

    Défense des diplômes nationaux et des garanties collectives :

     

    « Le ministère s’interroge sur la nature du baccalauréat et envisage une évaluation sur la base d’un référentiel de compétences, dans le cadre de la formation tout au long de la vie. Le LSUN, le livret scolaire unique numérique (LSUN) deviendrait l’équivalent du socle de compétences du collège. À l’université, il s’agirait de « personnaliser » et multiplier les « parcours » de l’étudiant tout en définissant un « socle commun » au nom du droit à la réorientation. Tout cela aux dépens des licences et des diplômes nationaux !
    Plus de diplômes, plus de garanties collectives. En lieu et place, un livret de compétences, attaché à l’individu dans le cadre de la formation tout au long de la vie ! Tout cela est pleinement cohérent avec le projet de Loi El Khomri et ses objectifs : remettre en cause les droits collectifs et baisser "le coût du travail" ! »

     

    http://www.fo-snfolc.fr/Mise-en-oeuvre-du-continuum-bac-3-3-et-remise-en-cause-des-diplomes-nationaux

     

    Quant au brevet des collèges, le nouveau DNB confirme les axes fondamentaux de la réforme.

    La validation du socle avant tout!

    "Méthodes et outils pour apprendre, formation du citoyen, systèmes naturels et systèmes techniques et représentations du monde et de l'activité humaine";

    AVEC obligation d’harmonisation des processus d'évaluation sous le contrôle des professeurs principaux ;

    ET écrasement des barèmes : 10 points pour «maîtrise insuffisante»; 25 points pour «maîtrise fragile»; 40 points pour «maîtrise satisfaisante»; 50 points pour «très bonne maîtrise»; majoration de 10 ou 20 points pour les enseignements de complément note orale des EPI.

    Les épreuves écrites ne représentent au total que 200 points!

    Résultat : territorialisation du DNB: 4000 collèges, 4000 DNB différents.

     

    http://www.fo-snfolc.fr/COLLEGE-La-ministre-reste-sourde-aux-revendications

     

    Défense des collègues stagiaires :

     

    http://fo-snfolc.fr/Stagiaires-la-situation-devient-intenable

     

     

    et des collègues contractuels :

     

    http://snfolclille.eklablog.com/contractuels-une-solution-de-remplacement-a-moindre-cout-a125758370

     

     Vérification des casiers judiciaires de tous les personnels de l'éducation nationale : présomption de culpabilité des professeurs ?

     

    http://wwww.fo-fnecfp.fr/spip.php?article269

     

     

     

    La FNEC FP‐FO appelle à la convocation d’assemblées générales pour poser la question de la poursuite de la grève, si le gouvernement ne cède pas.