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    Dans l’académie de Lille, l'exigence commune des  syndicats SNFOLC-SNES-SUD-SNALC-CGT-UNSA-SGEN a permis d’obtenir l’abrogation de la circulaire rectorale d’avril 2011, qui tentait d’instaurer une nouvelle lecture de nos obligations de service, telles que définies par le décret de 50.

    Preuve s’il en est que la défense du statut est la clé de voûte de la défense de nos conditions de travail.

    Evidemment, cela ne règle pas le dossier des collègues lésés cette année par l’application de cette circulaire. Le rectorat s'est engagé à compenser au moins en partie par l'attribution d'HSE. Nous avons désormais des arguments pour intervenir en faveur de chaque collègue qui nous sollicitera : n’hésitez pas à nous contacter !

    Sur le plan national, le vendredi 14 décembre, le ministre présentera au Conseil Supérieur de l’Education (CSE), son projet de loi d’orientation pour l’éducation nationale.

    Loin de nous laisser entrevoir des « perspectives positives », l’horizon de ce projet de loi se charge déjà d’un conflit peut-être sans précédent, sur la question du service des professeurs (des lycées et collèges  autant que des écoles.)

     _ Le transfert de la carte des formations aux régions, ainsi que le transfert de la compétence de l’orientation (outils de « l’acte III de la décentralisation » annoncée par le président) menacent directement notre statut de fonctionnaire d’Etat, et notamment l’indépendance et les garanties statutaires qui y sont associées. Nos collègues COP de l’académie en savent quelque chose, qui reçoivent déjà du rectorat des lettres de mission pour assurer des permanences… dans les mairies (des communes où les CIO ont été fermés) !

    _ Le principe de « l’école du socle », qui prévoit des « échanges de services » entre primaire et secondaire conduirait à une redéfinition complète de nos ventilations de service (en collège et en écoles primaires) et à une remise en cause de la garantie d’enseigner dans notre discipline de recrutement !Pour ne prendre que cette seule question, un collègue certifié assurant une partie de son service en primaire pourra-t-il garder ses 18 heures ? Poser la question c'est y répondre !

    Dans ces conditions, le SNFOLC considère que ce n’est pas la multiplication des journées d'action, aux mots d’ordre trop généraux, qui permettront de faire aboutir nos revendications. C'est la raison pour laquelle le SNFOLC ne s’est pas joint à l’appel à une « grève académique » le 11 décembre.

    En revanche, si le ministre ne renonce pas à ses projets de transfert et d'école du socle, il portera la responsabilité d'une situation de conflit avec les personnels. Le SNFOLC, avec sa fédération, la FNEC-FP FO, multiplie les interventions pour obtenir l'abandon de ces projets : il vous invite à faire signer la pétition ci-jointe et est à votre disposition pour organiser des réunions d'information dans votre établissement.

    Si le ministre persiste, alors nous mettrons tout en œuvre pour créer les conditions du rapport de force pour sauver nos statuts et le service public d’éducation nationale !

     

     

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  • Depuis une circulaire rectorale parue en avril 2011, et au nom de la réforme du lycée, on essaie dans nombre d'établissements de l'académie de faire travailler gratuitement davantage certians collègues, selon une lecture "réformée" des décrets de 50.

    Analyses et exemples d'actions.

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