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    Le point sur le formatage à la réforme. 

     

     

    Le point sur le formatage à la réforme.

    Formatage et autoritarisme social.

     

    La formation forcée à la réforme, avatar de « l'autoritarisme social » dénoncée par la confédération FO1, continue après des CA sur la DGH souvent houleux.

     

     

     

    Les mercredis après-midi dits « journées du recteur » auront lieu en mars (le 2 et le 9) et réuniront les professeurs des écoles (auxquels on impose déjà 108h annualisées de réunions, formations et autres corvées à la discrétion de l'inspection ) et ceux des collèges autour du cycle 3 et de la « liaison écoles-collège.)

     

     

    (Tout cela ne présage rien de bon pour l'année prochaine...)

     Le point sur le formatage à la réforme.

     

    Les professeurs de collège continuent de recevoir des ordres de mission émanant de la DAFOP (rappelons que ceux-ci sont en réalité saisis par les chefs d'établissement.)

     

    A noter que certains collègues stagiaires ont été convoqués à tort, le rectorat nous ayant confirmé que c'est leur formation statutaire ( à l'ESPE) qui prime.

     

    Quant à savoir si les collègues enseignant à temps partiel sont tenus de suivre l'intégralité de la formation, le service juridique du rectorat n'a pas encore donné sa réponse !

     

     

    Consulter et télécharger notre 4 pages spécial statut ici :

     

    http://snfolclille.eklablog.com/reforme-du-college-le-point-sur-notre-statut-a125206698

     

    En revanche, l'innovation administrative est au rendez-vous, puisque dans l'académie, nous sommes nombreux à avoir reçu des ordres de mission pour une session de formation « asynchrone » dans un lieu « virtuel ». La volonté de contrôle que dissimule mal le recours aux nouvelles technologies n'est pourtant pas de la science fiction quand on sait que certains chefs d'établissement particulièrement zélés ont demandé aux professeurs d'émarger au secrétariat pour attester du suivi de leur formation !

     

     

     

    Ces ordres de mission sont pourtant un non-sens juridique et le recours à ce dispositif ne revêt aucun caractère obligatoire !

     

    Le caractère grotesque de ces ordres de missions a été confirmé par le cabinet d'avocats consulté par la FNEC FP FO qui les a jugés «incohérents juridiquement ».

     

    En effet, l’ordre de mission sert à donner droit à un remboursement et à couvrir l’agent en cas d’accident. Mais le document en question mentionne qu’aucun frais ne sera pris en charge.

     

    Seule la convocation définit les modalités d’un stage. Elle doit indiquer la nature de l’événement, sa date, l’heure de début et de fin et le lieu afin de justifier l’absence de l’agent. Or une convocation pour 15 jours, sans indication de lieu est singulièrement floue. Elle déroge à l’usage et ouvre la voie à une remise en cause du droit à la formation.

     

     

     

    De plus, le recours à ce dispositif technique ne revêt aucun caractère obligatoire »

     

    Le CHSCTM du 12 mars 2015 a émis un avis qui demande que la formation n’ait lieu « que sur la base du volontariat et qu’aucune sanction ne soit engagée à l’encontre des collègues qui ne veulent pas entrer dans le dispositif». La réponse de la DGRH en date du 16 juin 2015 est claire « le recours à ce dispositif technique ne revêt aucun caractère obligatoire. »

     

    Consulter intégralement et télécharger ici le communiqué sur la formation numérique :

     

    http://snfolclille.eklablog.com/formation-en-ligne-juridiquement-incoherente-et-non-obligatoire-a125220332

     

     

     

     

    Le point sur le formatage à la réforme.

    Et tout ça pour quoi ?

     

     

     

    Les collègues qui ont participé aux réunions de bassin comme celle qui s'est déroulée à Armentières le 7 Janvier s'accordent pour la plupart à dire qu'il s'agissait moins de formation à la réforme (il n'y avait pour ainsi dire aucun contenu) que de communication sur la réforme (son bien-fondé, sa générosité, et même sa "continuité" et son "ambition" (sic)
    Globalement un discours d'apaisement, d'enrobement, une tentative de faire passer la pilule, bref il s'agissait plus de faire passer un message (« politique ») que d'engager une profonde réflexion (« pédagogique ».)

     

     

     

    La contradiction des discours et des attitudes suivant les intervenants est souvent relevée également. Certains rassurent quand d'autres menacent. D'un côté on claironne le caractère « pédagogiquement » révolutionnaire  de la réforme tout en nous assurant, d'un autre que, dans le fond, rien ne change, que la différenciation pédagogique en AP ou les projets interdisciplinaires, « nous le faisons déjà . » A se demander dans ce dernier cas, pourquoi il fallait une réforme qui supprime autant d'heures de cours pour les élèves…

     

    Le point sur le formatage à la réforme.

     

    Le plus rebutant tenant peut-être à l'aspect technocratique et managérial de la nouvelle évaluation qu'on cherche à nous imposer par dessus le marché  (au mépris des résultats de la parodie de consultation fin 2014 ) :

     

     

     

    Lire notre communiqué sur la nouvelle évaluation :

     

     

    http://snfolclille.eklablog.com/la-nouvelle-evaluation-des-eleves-a125220136

     

     

     

     

    Le point sur le formatage à la réforme.

    Pour finir, voici deux témoignages de collègues sur des soirées de « formation », l'intitulé de la première porte sur « établir une progression commune » ( bonjour la liberté pédagogique !) et le deuxième sur la nouvelle évaluation des élèves.

     

     

     

     « Un rapide bilan sur la première soirée de formation dans mon établissement : de très nombreux collègues n'ont pas émargé ; j'ai lu une déclaration approuvée par la majorité des enseignants. Pendant 15 mn, certains sont intervenus et ont dit leur refus de la réforme, de la formation, avec véhémence parfois. Toutefois, le travail demandé a été fait sans enthousiasme par la plupart des collègues, puisqu'on leur dit qu'ils devront le réaliser à la rentrée dans des conditions plus difficiles. Pendant plus de deux heures, chaque discipline a énuméré les grandes lignes du programme pour les 4 niveaux : bref, un copié-collé des textes officiels et l'administration a pris des notes en vue d'une éventuelle synthèse. Bilan : du vide et une insatisfaction générale ! »

     

     

     

    « La formation d'hier soir sur l'évaluation = 3h où on a essayé de nous vendre du vent sans rien de concret comme si l'inspecteur avait voulu éviter les sujets qui fâchent (on est d'ailleurs nombreux à ne pas avoir compris la moitié (et je suis large) de ce qu'il nous a exposé ; du coup chacun se fait sa propre interprétation entre ceux qui pensent que rien ne change et ceux qui pensent le contraire.

     

    Je l'ai laissé parler et à la fin de son monologue j'ai posé un certain nombre de questions mais n'ai obtenu aucune réponse... on nous a demandé de nous réunir en atelier mais rien n'en est ressorti...content donc d'avoir perdu 3h ! Et lundi on remet ça avec l'interdisciplinarité, on va peut être nous expliquer en 3 h que cela consiste à mettre en relation plusieurs disciplines sur un même thème ! »

     

     

     

    Envoyez-nous les vôtres !

     

     

     

     

     

     



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    Télécharger « revendiquer-ors_no_1_fev_2016-snfolc.pdf »

     

     

     



  • Après la grève du 26 janvier.


    Hier 26 janvier, dans l’Education nationale en particulier, la grève a été importante. A Lille, le cortège rassemblait plus de 2000 manifestants.

    Dans les collèges, pour l’abrogation de la réforme du collège et pour la valeur du point d’indice, plus de 50% des professeurs étaient en grève, davantage qu’aux trois grèves précédentes. Loin de diminuer, la mobilisation est à nouveau montée d’un cran.
    Dans les écoles et les lycées, la grève a été suivie de manière importante, plus de 30% de grévistes dans les écoles. Les personnels de toutes catégories ont exprimé avec netteté qu’ils refusent le blocage des salaires, qu’ils refusent la mise en oeuvre de la refondation de l’école avec les rythmes scolaires, avec la réforme du collège, avec l’école des territoires, avec la réforme territoriale et la mutualisation des services, avec les fusions d’universités, avec la régionalisation de la formation professionnelle initiale et continue, avec les remises en cause incessantes des garanties statutaires et les suppressions de postes dans tous les services et établissements.

    Le mécontentement et le malaise sont profonds.

    Avec tous les fonctionnaires de tous les ministères, avec tous les salariés, les personnels de l’Education nationale n’en veulent plus !
    Hier 26 janvier, les personnels de l’Education nationale ont exprimé ce mécontentement et ce malaise avec des centaines de milliers de fonctionnaires - à l’appel des fédérations de fonctionnaires FO, CGT, Solidaires avec le soutien de la FSU -, avec le soutien des confédérations FO et CGT. Ils ont exprimé par la grève et la manifestation leur volonté de mettre un coup d’arrêt à la politique du gouvernement de blocage des salaires et de saccage des services publics par l’aggravation sans fin de la politique d’austérité et la multiplication de contre-réformes.

    Imperturbable, la ministre n’entend rien, elle ne dit rien, elle ne parle pas de la grève, elle pratique la politique de l’autruche, elle truque les chiffres de grévistes, elle refuse de recevoir les organisations syndicales du second degré, elle pratique « son » dialogue social et refuse d’entendre les revendications.

    Conformément à toute la politique d’austérité du gouvernement qui utilise l’état d’urgence pour aggraver sa politique d’austérité et remettre en cause le code du travail, elle prétend continuer !

    Pour la FNEC FP-FO, les enseignants et toutes les catégories de personnel sont fondés à se poser la question de tout arrêter pour être enfin entendus.

    Ni les mensonges, ni les campagnes d’opinion, ni les mesures d’intimidation n’ont empêché l’expression de ce malaise profond appuyé sur des revendications précises : les personnels n’en peuvent plus.

    Dans ces conditions, le débat à l’ordre du jour des assemblées générales, des réunions d’information et des instances syndicales, n’est-il pas celui de se préparer à tout arrêter, à tout bloquer pour être entendus ?

    Hier, à la bourse du travail de Lille, une AG de lutte s'est réunie avec FO, la CGT et SUD. Nous avons discuté des suites de la mobilisation dans l'académie, contre le formatage et pour obtenir l'abrogation de la réforme du collège (sur la question des salaires, voir le communiqué de la FGF en pj. )

    Ces propositions seront discutées avec les autres membres de l'inter-syndicale académique de l'éducation le vendredi 29 janvier.

    Tenez-nous informés de la situation de votre établissement.

     



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    Le secrétariat de la section départementale du nord megaprojo-2.jpg


     SNFOLC

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